Les conséquences de la crise des subprimes, pour l'industrie, le commerce, le revenu et l'emploi

A] La crise financière se transmet à l'industrie et au commerce d'une part, au revenu et à l'emploi de l'autre, par

a) l'appauvrissement réel des ménages, notamment ceux qui possédaient des actions ou louaient ou vendaient un patrimoine immobilier dont la valeur a baissé

b) la contraction du crédit: toutes à leur recapitalisation les banques ne prêtent plus ni aux petites et moyennes entreprises
ni aux particuliers qui achètent des bien de consommation (notament voitures)

c) la défiance, qui rebondit sur les entreprises

d) le rapatriement des fonds des pays de l'O.C.D.E. et le ralentissement des imortations, qui affectent les pays émergeants qui dépendent structurellement de l'investissement étranger

B] le ralentissement de la production, car les ménages appauvris consomment moins, ou reportent leurs achats ou leurs investissements.

C] le chômage augmente

la transmission de la crise de la finance à l'industrie et au commerce s'explique dès lors qu'on sait que
le "PIB mondial en industrie et commerce " est en 2008 de 49 000 milliars de dollars alors que la sphère financière est 50 fois supérieure.
En fait c'est le ration industrie + commerce/ finance qui est en cause.

On peut d'ailleurs continuer le raisonnement...
Ces mécanismes financiers, permettant de se faire de l'argent sur des risques que l'on ne prends pas en dé-tricotant des portefeuilles d'investissement sains, ont propagé l'ombre de leur défaut de sphère financière en sphère financière depuis son émergence aux Etats-Unis.
La crise des subprimes est l'éclatement d'une bulle spéculative sur le marché de la dette privée aux Etats-Unis en 2007...
Il faut ainsi avoir à l'esprit que les tous les fonds qui nécessitaient un investissement spéculatif orphelin de la titrisation et des crédits défaut swap sur ce marché ont servi à alimenter de nouvelles bulles dans d'autres sphères, avec l'idée de réaliser des distorsions de marché importantes et brutales pour renflouer les bilans des établissements bancaires et financiers en risque de faillite.
Cet argent pourri nécessitant un nouveau placement n'a cessé de se jouer des politiques de réglementation (menée par le G20 tant bien que mal) avec un passage sur le marché pétrolier en 2008 (augmentation soudaine des prix à la pompe), sur le marché des matières premières et notamment agricoles en 2009 (série des émeutes de la faim partout dans le monde, et ses suites dans la Corne de l'Afrique encore en 2011), au marché de la dette souveraine en 2010 ( provoquant la crise de l'euro-zone en 2011).